Suites et Fin, des nouvelles.

Voila plus de 6 mois que je suis rentré. Depuis juin dernier. Il s’en est passé des choses depuis mon dernier article…

Après Kalgoorlie, je suis partit avec Max et Thomas, deux amis rencontrés sur la route (qui deviendrons de véritables camarades) en direction de Perth.

Nous avons, finalement, voyagés 6 mois ensemble, les derniers mois de mon année en Australie.

Nous avons cherché régulièrement du travail, souvent sans succès mais toujours avec un entrain certain pour la vie du voyage, celle des libertés, celle des nomades…

Michael nous a rejoins par la suite à Kununurra ou j’ai passé, je crois, mes meilleurs moments en Australie, j’ai rencontré des personnes uniques…Un endroit plein d’émotion.

Nous avons fini l’Australie à Darwin ou Thomas allait revoir Sofia, sa copine. Nous avons fais les dernières fêtes ensemble et je me suis envolé au Vietnam après un passage d’1 ans dans un pays qui m’a offert une préquelle à l’immensité du monde. Des tas de souvenirs me reviennent, de grands paysages, un ciel majestueux, des rencontres uniques…

Et comment ne pas prendre du recul dans un pays aussi vaste que toute l’Europe ?

L’Australie fut un moment dont je me rappellerais comme de mon premier voyage, celui qui m’aura apporté la vérité sur le Monde et ses habitants.

Je suis donc allé au Vietnam, mon projet initial était (avec un budget minimum) de remonter en France via la route de la soie. Je suis arrivé à Saigon dans la nuit ou j’ai rencontré les premières difficultés des occidentaux arrivants en Asie : traverser la rue, communiquer, négocier…

Et j’ai adoré bien entendu ! Ma barbe, parfois, surprenait et quelques personnes -les indonésiens- me saluaient d’un « Salam Alikoum ». Comment leur dire que je n’étais pas Musulman, peux importe qui j’était, je n’était qu’un simple spectateur cherchant à m’imprégner des différences. J’ai parcouru le Vietnam du sud au nord, à Nha Trang j’ai mangé français, à Hué j’ai marché sur les pierres de la cité interdite, à Hoi An j’ai flâné entre les murs de la vieille ville et de l’ancienne cité My Son, à Hanoi je me suis pas mal perdu dans les rues, à la Baie d’Halong j’ai rencontré 3 Chamans sibériens avec qui j’ai eu des discutions passionnantes et à Sapa…Sapa, je suis tombé amoureux des peuples et des montagnes, je suis tombé amoureux d’une vie unique.

La Route de la Soie, je l’ai abandonné pour vivre à Sapa, j’y suis resté 1 ans. J’ai d’abord travaillé dans un hôtel, ensuite deux amis, Nico et Flo, de Kununurra sont venus en visite, ils ont, eux aussi, décidés de vivre à Sapa. Tous, nous étions sous le charme de cette bourgade touristique.

Ce n’était pas des touristes dont nous étions amoureux, mais des minorités…Les Hmongs, les Daos…Une culture millénaire survivant parmi les nôtres, destructrices.

J’ai du revenir en France en Juin 2010, mon visa avait, une énième fois, expiré. Devant rentrer en France pour régler certaines affaires, j’ai pris l’avion avec Nico et nous sommes arrivés une dizaines d’heures plus tard à Paris, sous la pluie du 1er juin.

Depuis j’ai arrêté ma profession de commercial que je ne supporte plus, je préfère miser sur un avenir solidaire, un avenir acceptant toute les différences sur le Monde et s’en nourrissant, croire à un système interculturel…Nous vivons tous ensemble sur cette Planète qui nous offre la vie, aimons là et rendons lui tout l’amour qu’elle nous apporte en nous faisant tournoyer le vent jusqu’à nos oreilles à la fin d’une chaude journée d’été. Elle nous rafraichit pour sentir notre sourire, notre sérénité, notre respect envers ce qu’elle a créé.

N’oubliez pas, un voyage est avant tout un besoin, peux importe la destination, le voyage c’est avant tout un état d’esprit imprégné de tolérance, de découverte et d’amour pour le Monde (Lui et ses habitants).

Il y’a beaucoup de gens que j’aimerais remercier, à commencer par tout les peuples minoritaires de cette Terre, mais aussi de toute les différentes rencontres que j’ai pu croiser, des gens qui m’ont aidés, de certaines personnes qui ont su m’éclaircir sur certaines idées, de mes parents qui ont toujours étés là, et de tout ce qui a pu m’offrir des émotions au cours de ce voyage (paysages, personnes, lieux…). Deux ans de voyages que j’ai réalisé grâce à vous tous !

« Le mystère et la richesse du monde de la vie quotidienne sont inégalables. Et les conditions pour accéder aux merveilles de ce monde sont le détachement, mais également l’amour et le don de soi. »

[Carlos Castaneda]

Je repars en mars 2011 en voyage, direction l’Amérique du Sud !

Je ne sais pas ce qui m’attend mais je suis impatient de ne redevenir qu’un simple errant sur les routes du globe.

Merci beaucoup, Cam on rat nhieu, Thank you very much.

MOREAUX Rémi.

Sur un air d’Aznavour…A Reims, le 03/02/2011.

Published in: on février 3, 2011 at 4:13  Comments (1)  

Tasmanie, la fin d’une etape et le debut de la derniere ligne droite

Après mes aventures mémorables je suis donc arrivé à Coles Bay aux abords du Freycinet National Park, un des plus beaux endroits de Tasmanie ! Un seul hic, plus que 50$ avant de retrouver du boulot, et je me permet l’impensable, une nuit dans une auberge, j’était confiant et dans le métier que j’ai choisi (commerce, vente principalement) j’ai l’habitude de dépenser tout ce que j’ai pour afficher ma confiance et être sur de moi à tout moment, afin de concrétiser mon spitch et de ne plus avoir le choix, de gagner plus (enfin, faut bien se trouver une excuse quoi, j’aime bien dépenser c’est tout). En bref voilà ce que j’ai dépensé dans mon premier jour :

– Une nuit dans un backpacker / 25$

– Paquet de pâtes dans le seul magasin du bled / 4$ (je les paies 80 cents dans les woolworth [genre de Leclerc] normalement)

– 1h internet / env. 8$ (c’etait vraiment cher !)

– 1 Grande bière (probablement une Boags, bière tasmanienne) / env. 5$

Soit un total de 42$ pour ma première journée, il me restait donc moins de 10$ à la fin de ma première soirée, de quoi passer une nuit excitante pour le lendemain ! Le lendemain aux premières heures je suis donc partit à la boulangerie qu’un français m’avait conseillé pour bosser (pas pour me payer un putain de croissant !), je les avais déjà appelé, et je pensais que ça allait le faire, mais malheureusement, ils m’ont suggéré de revenir un peux après janvier car la saison n’était pas commencé (nous devions être début décembre à ce moment)…Je lui ai dis que je n’avais pas le choix et qu’il me fallait un boulot, elle m’a conseillé d’aller parler au patron de l’épicerie, il me rèpéte le même chose, outch ! Je peux vous dire que ça remet tout en place, du genre «Bon je fais quoi maintenant ?».

Finalement j’ai décidé de persévérer à Coles Bay, je me suis renseigné pour un terrain de camping gratuit, le jeune qui bossais à la réception du backpacker m’a conseillé d’aller au « River and Rock », à 8km. C’est partit !

Un petit coup de stop et 30mn après j’y était ! Je décide de poser ma tente à l’endroit que je voulais, sous un arbre, le meilleur endroit du campeur quand la tente n’est pas waterproof, l’arbre peut s’écrouler sous la foudre, ça ne me fera que de me pousser un peux plus la corde au cou ! «I don’t care», j’ai du me dire en anglais pour me dire que j’avais pas tout perdu 😀

Néanmoins, c’était un chouette camping gratuit, la place était jolie, le fleuve tout à coté ou des millions de petits crabes s’occupent à plonger dans l’eau, et moi tout impressionné par le son que ces petites créatures peuvent exercer, toutes leurs petites pattes grattant le sable provoquent une musique des plus impressionnantes, bon je vais pas vous mentir, ça va bien 5 minutes mais après on a vite fait à se barrer tellement c’est horriblement ennuyant, mais tout de même un beau spectacle, je m’en souviendrais, pourtant c’est quelque chose de simple qu’on a pas besoin de venir voir en Australie, je suppose qu’on voit même spectacle en France à certains endroits, mais pourtant je n’avais jamais vu ça, et c’est l’Australie qui me l’a montré.

Après ce petit moment d’amour avec les crabes multicolores venus de l’espace, je suis allé me faire des pâtes avec mon super réchaud ! j’utilise mon eau que j’avais pris en réserve, une bouteille d’1,5L et ma gourde d’1L pour faire les pâtes, ça chauffe ! Ready to eat ! Heu, non…Avant de manger je suis allé vider l’eau des pâtes dans le fleuve en prenant soin de ne pas écraser ces salauds de crabes et je me suis mangé ça un peux partout, devant les crabes en leur jetant 1 ou 2 pâtes pour voir si ils allaient se jeter dessus et tout engloutir en une bouchée, mais finalement ça ne les intéressais pas. Après j’ai mangé ça devant les wallabies qui étaient trop craintif pour s’approcher et je me suis enfin posé devant ma tente, la nuit est tombé, je me suis donc couché, avant de m’endormir sous les cris et les combats des opossums tout autour de moi pour savoir à qui allait pouvoir se lécher la gamelle des pâtes en premier.

Le matin je me suis réveillé sous un peux de pluie, avec ma gamelle 10 mètres plus loin, j’ai refait mon sac, et suis repartit vers Coles Bay en stop ! Ca à duré 5 jours ces allers-retours. Entre temps je laissais chaque jours mon sac à la réception de l’auberge / terrain de camping payant, et un jour ou j’était désespéré, il me dit (le jeune de la réception) «ma girlfriend est française», je lui dis «Ah ouais, elle parle français et tout ?» (question intelligente mine de rien), il me répond qu’elle le parle un peux et que sa mère, qui elle est née en France, vis à Bicheno, 30 kilomètres plus loin et qu’elle à même un restaurant là bas ! J’était étonné ! Mais ils sont partout ces français !

Et un jour ou je faisais du stop, encore plus désespéré que jamais, je rencontre cette fameuse fille, Stephanie ! En effet elle parle un peux et comprend un peux le français, on discute rapidement, et me dit qu’elle parlerai de mon cas à sa mère, elle connais un vigneron qui pourrait peut être me filer du taff. Elle me dépose au camping, me propose des noisettes, je décline l’offre, avec regret dans la soirée, tout seul et sans tabac à fumer (et oui en plus de cela, 2 jours avant, un mec me prend en stop et me dépose à Swansea, 40 bornes plus loin, je pense, je lui dis alors qu’il n’a qu’à me déposer prés de la plage pour que je pose ma tente, j’ai bien dormi, mais j’ai du perdre mon tabac dans son 4×4…Merde, il m’arrive que des trucs comme ça à moi !), comme un David Lewis qui affronte l’antarctique (j’ai lu son bouquin parlant de son périple de l’antarctique en solitaire, et maintenant je fais mon malin !) je n’ai pas baissé la tête et ai vu devant (au moment ou j’écrit cette ligne, j’écoute une musique de vainqueur, d’ou le coté positif), afin d’avoir cette fameuse positive attitude, et j’ai dormi tranquillement, avec ce son des vagues que j’allais entendre encore quelques temps par la suite.

Le lendemain de ma rencontre avec la fille aux noisettes, Stephanie, je suis retourné à Coles Bay pour relancer le supermarché cette fois, et en déposant mon sac, ils me disent tout les deux (Steph et son copain, dont je parle plus haut [Jacob]) que sa mère avait peut être trouvé quelque chose pour moi et qu’elle pouvais m’aider, ils me donne l’adresse du restaurant et j’y fonce, en stop encore, à 30km cette fois.

Bicheno. 3 mois.

En m’approchant de cette vieille maison, j’était assez anxieux et ma confiance, cette fois était au plus bas, mais après avoir vu Christianne et son joli jardin, qui à un petit coté féerique à certains moments, je me suis rassuré. Elle m’a aidé à trouver du travail et m’a sortit de cette impasse, nous avons passé noël ensemble, le jour de l’an, et tout les bons repas me changeait des pâtes et des noodles si fidèle au voyageur d’habitude (j’en rajoute !).

Christianne si vous lisez cet article, j’aimerais vous remercier pour toute l’aide que vous m’avez apporté durant mon voyage, vous m’avez accueillit comme un roi dans votre famille. Vous êtes une femme libre, une femme de caractère, intelligente et avant tout avant-gardiste, après tout vous avez voyagé bien avant beaucoup de backpackers en Australie (sans parler des autres pays du monde), nous suivons vos pas, ou plutôt nous créons nous aussi notre libérté. Je peux vous le dire, le saumon me manque aujourd’hui que je suis dans l’outback ! Mais en fait c’est en rentrant en France que ça va me manquer réellement. Car ici je me sent vraiment libre. Et merci pour les longues discutions et pour un bout d’histoire de votre vie que vous avez voulu partager et qui m’a beaucoup intéressé, avez vous retrouvé la fameuse photo en Israél ?

Peux importe, merci Christianne, Stephanie et Annabelle. Je ne vous oublierais pas.

Après cette petite séquence émotion dont je tenais beaucoup à partager, nous pouvons reprendre la suite de l’histoire en résumé.

J’ai donc passé du temps à Bicheno, là bas je n’était pas tellement intéressé pour causer avec du monde et j’ai perdu légèrement de mon anglais, je parlais évidemment beaucoup français puisque Bicheno c’est un peux le village français de Tasmanie, le maire, ce bon vieux Bertrand, est français (au passage j’ai bien aimé ses histoires sur son temps d’armée en Nouvelle-Calédonie), ce sont environs 8 français qui vivent dans ce petit village côtier de quelques 500 habitants. Et je comprend bien pourquoi, car moi aussi je me vois facilement vivre là bas, c’est très joli, calme, accueillant…Bref, rien de mieux pour s’y poser un moment. Mais malgré tout pour mon anglais je ne regrette rien, car j’ai eu quelques cours de grammaire anglaise par Christianne, et ça m’a bien aidé !

J’ai quand même passé quelques soirées, une ou j’ai fini tellement saoul (non, en fait j’etait juste bien, hein) que je me suis endormi dans la pelouse (en gros le parking de la fête), une autre avec un belge (dont je reparlerais plus tard) ou j’etait tellement bourré que j’ai perdu mon deuxième portable (outch, je suis grave, faut arrêter de boire), ensuite une grosse soirée dans un ranch avec deux bretonnes et le belge ou je voulais tellement être bourré (comme ce fameux belge, qui était déjà en train de ronfler dans la voiture) que j’ai pas trop fait gaffe au temps et que j’ai dit pas mal de fois aux filles qui voulaient rentrer « attendez j’en reprend une dernière », à un moment elles ont du me dire « cette fois ci on se casse avec ou sans toi Remi », là j’ai du rajouter « non, attendez j’en reprend une dernière » et c’était vraiment la dernière bière je pense mais quand je suis allé à la voiture, elle n’était plus là !

Sous le choc je suis retourné à la soirée, j’ai écouté 10 minutes un DJ en carton qui croyait faire de la techno alors qu’il jouait une éspéce de daube inqualifiable (un peux de la bonne vieille tektonik quoi), alors j’ai décidé de me casser à pied, il y avais bien quelques kilomètres à faire tout de même et dans le noir complet dans les chemins, alors j’ai marché (un peux de travers, j’en tenais une bonne), j’ai vu les taureaux, là je me suis dis qu’il fallait peut être faire gaffe, mais finalement une voiture m’a pris en stop sur le chemin et je suis rentré tranquillement quand j’ai retrouvé la voiture de mon ami belge dans le parking du supermarché, il dormais, je toque au carreau pendant 15 minutes avant qu’il se réveille, « alors ça va mieux, toi ? », il me répond « bah ouais mais qu’est-ce qu’il s’est passé, on est ou là ? »…Alors je lui dis « Bah tu te rappelle que demain tu prends ton bateau pour retourner à Melbourne, bein, tu devais juste boire deux bières, et finalement t’a pas arrêté de la soirée…Ah ton bateau il est à 7H et tu dois rouler une centaine de bornes avant, bah ouais je crois que le mieux c’est de prendre le bateau de ce soir, quant à moi je suis rentré en stop », je me suis endormi dans la voiture, je me suis réveillé vers 5h, me suis demandé ou j’était, ai repris mes esprits et je suis rentré dans mon humble demeure, ma belle tente qui m’a quand même bien servit (par la suite j’en ai eu une nouvelle, 3 places, que Christianne m’avait prêtée, et waterproof de plus, un palace).

En début d’après midi, j’ai dit au revoir à Amaury (le belge), et ai continué mes différentes occupations. Parmi ces occupations j’ai beaucoup lu de livres de toutes sortent que Christianne avait en français, des livres comme « Mermoz », « La Colère Végétale », « Le Dossier ODESSA »…A vrai dire j’en ai lu tellement que j’ai oublié pas mal de titres, ça ma fait du bien de replonger dans la lecture (je ne lisais plus beaucoup depuis 2-3 ans).

Je suis allé deux fois à Wineglass Bay, une des plus belle plage du monde, c’était sympa et ressourçant de se retrouver dans la nature, j’en ai profité.

J’ai fait un tour dans l’aquarium de Bicheno, j’était assez déçu c’était vraiment un aquarium de la taille d’une chambre avec deux trois poissons, langoustes et hippocampes.

Je suis aussi allé au parc animalier de Bicheno ou j’ai enfin pu découvrir les fameux et uniques Diables de Tasmanie, nourrir des kangourous, revoir ces fameux Tiger Snake dont j’avais déjà croisé la route dans les vignes…Ce fut une chouette après-midi ou je suis rentré à pied sous la pluie et ou j’ai fini, bien entendu au pub afin de me réchauffer.

J’ai fait différents boulots, dont Plongeur dans un restaurant (maintenant je suis un As de la vaisselle), déménageur pour un magasin, debroussaillage de buissons pour la patronne (non c’est pas ce que vous pensez, attendez la suite) d’un magasin qui avait une super maison « de la mort qui tue » dans le bush, alors fallait enlever tout les buissons pour empêcher les feux (la bas je me suis battu avec des fourmis très méchantes, les jackjumper, et un petit scorpion à la pointe toute rouge), j’ai aussi travaillé un petit temps dans les vignes, j’ai fait de la peinture…etc. De quoi avoir pu mettre un peu d’argent de coté mais pas vraiment finalement.

Travailler pour voyager quant on voyage c’est difficile, et aujourd’hui, ou je me trouve, je le sais bien. Mais c’est encore un autre sujet dont on viendra plus tard.

J’ai gardé contact avec mon pote belge et nous avions prévu de partir ensemble vers l’ouest pour bosser ensemble et quand la date s’est précisé je suis partit un peux avant à Hobart avec Stephanie car elle y allais, j’ai pu revoir mes potes d’Hobart dont Raphael, le français qui vivais chez les chinois (il a déménagé entre temps, et vivais maintenant avec de jeunes australiens) et qui m’a hébergé quelques temps, je lui ai dis que je partais d’ici quelques temps dans l’ouest pour trouver du boulot, ça l’a intéressé, il m’a demandé si il pouvais venir avec nous, il était temps de lui rendre la monnaie de sa pièce et j’ai donc appelé mon pote belge, c’était OK.

Nous avons passé une bonne journée à Hobart et je suis rentré avec Stephanie à Bicheno, je suis partit 1 semaine après. Quelques aux revoirs, dont un très rapide à Christianne car j’allais être en retard à mon bus, et finalement ce bus je l’ai loupé, je suis donc partit à Hobart en stop (env. 150km, voir 200km je pense) et ça a été assez rapide, j’ai retrouvé Raphael à Hobart, j’était encore hébergé chez lui, dans sa nouvelle baraque, nous avons pris un billet d’avion chacun pour Melbourne, nous avons passé une dernière soirée à Hobart avec ses colocataires, des autres gens de son taff, mon pote Kris, un de ses amis, et un homme que j’avais déjà vu avant mais à qui j’avais jamais parlé mais qui connaissais bien Raphael et ce fut une excellente dernière soirée, le lendemain, Stephanie nous a emmené à l’aéroport, nous avions quelques restes de la veille (je veux dire par là que nous étions encore à moitier en train de décuver, surtout Raph), là bas j’ai revu Simon, un jeune français qui connaissais le maire de Bicheno, Bertrand, et qui a passé une soirée avec nous dans le restaurant avec un excellent repas (carré d’agneau, pommes de terres sautées dont je veux la recette, maringo, fromage…) qui s’est fini par du Calvados, autant vous dire qu’aprés ça on dors sereinement. Donc on a pris l’avion ensemble par coïncidence, on s’est séparé à Melbourne car lui allais à Brisbane et nous devions retrouver Amaury deux jours après, nous avons donc dormi dans un parc à St-Kilda (quartier de Melbourne, et oui c’est une bonne méthode de planter sa tente dans les parcs, c’est gratuit) et finalement nous sommes partis le lendemain avec Amaury après avoir fait les présentations nécessaires.

J’était de nouveau en Australie, mainland , et ça faisait plus de 6 mois que j’avais quitté la France.

Pour finir.

 J’aimerais faire un bilan de mon voyage, aujourd’hui, nous y viendrons un peux plus tard, je me situe bien entendu dans l’ouest, non pas prés de la côte mais à Kalgoorlie-Boulder, je travaille durement pour continuer mon voyage que j’ai commencé il y a prés de 8 mois maintenant, le temps passe vite, trop vite, et ce même si quelquefois mon moral n’est pas à la hausse (manque d’argent, travail pas top, bloqué dans un endroit), j’espère juste aller dans le Northern Territory (Territoires du Nord) pour visiter ce que je peux (Kakadu National Park, Katherine Gorge…) et redescendre jusqu’à Alice Spring pour voir le fameux Uluru (anciennement connu sous le nom anglais d’Ayers Rock), puis enfin si j’ai l’argent aller jusqu’en Nouvelle-Zelande pour y passer un petit mois, voir de la pluie et voir de la neige et peut être même faire du ski (on sera l’hiver). Le bilan, je ne le ferais pas, du moins pas pour l’instant, car il risquerais soit d’être trop positif, ou soit trop négatif, il faut un juste milieu et ça je ne suis pas capable de le faire pour le moment car je ne le trouve pas en Australie. Et encore une fois, nous y reviendrons plus tard. J’ai été long pour écrire un nouvel article, je suis pas mal occupé, je travaille pas mal, le prochain article sera rapide à rédiger car il sera plus court, bien plus petit ! et ensuite nous arriverons à jour du blog, si je le peux pour vous parler de mon étape actuelle dans ce qu’on appelle l’outback, le desert australien.

 HORS-SUJET mais tout de même très important :

Bon anniversaire à mon frêre Fabien (15 mars), je te souhaite tout pleins de bonne choses frangin, a bientôt pour l’apéro ! Prend soin de tu sais qui. Bon anniversaire Teddy (14 avril) , j’espère bien que tout ce que tu souhaites pour toi va se réaliser, tu le mérites et commence l’année de tes 20 ans par un alcool de qualité, pas l’espèce de daube que je bois ici (mais ça me convient, tu sais je suis pas trop difficile) ! Toi non plus, Quentin je ne t’oublie pas, happy birthday à toi aussi et bonne chance pour tes prochains concours 😉 Je ne le faisais pas avant, mais faire passer mes messages par ce blog, ça peut aussi être très sympa, et j’essaierais de continuer cela jusqu’à la fin de ce blog.

Catch you later !

PS :  Je rajouterais les photos plus tard, je dois aller bosser.

Published in: on avril 14, 2009 at 5:37  Comments (3)  

Tasmanie, un petit tour sur l’Overland et bonjour la neige !

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Aprés le Queensland, le New South Wales et le Victoria, ce dernier état de Melbourne pour un court moment, je me retrouve en Tasmanie, encore un avion de pris, encore un voyage entre les nuages pour me retrouver sur une terre encore plus froide que Melbourne !

En arrivant à Hobart, je ne savais pas encore que j’allais rester si longtemps en « Tassie » et pourtant, après plus de 2 mois j’y suis encore, une petite île grand comme la Suisse, ma ville d’arrivée, Hobart, est la capitale et se trouve sur le sud de la « petite terre ». Que dire sur cette ville, pour commencer je suis arrivé dans une auberge décrite dans mon « Petit futé » comme une auberge calme à l’ambiance familliale, donc un très bon endroit pour poser pied à terre et commencer un trip de 3 semaines en Tasmanie (c’était prévu comme ça, je devais rejoindre mon pote allemand à Melbourne), j’arrive dans cette petite maison, je vois un patron assez froid qui me donne ma clé pour un dortoir de 8, je traverse le salon, voit probablement quelques personnes, et monte dans ma chambre, finalement on était 7 français dans ce dortoir !

Mon anglais n’allait pas s’arranger…

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 Mais j’ai retenu de bonnes personnes comme Raph’, un français à l’âme de « keupon » avec son xylophone (et maintenant sa batterie), Chris un australien très « spirituel », Max un autre français (un dreadeux cette fois-ci) qui ne restait pas dans l’auberge mais qui venais se servir de la cuisine en douce, Toma une petite japonaise (Raphael tu la retrouvera :D), Laura et Maren les deux jumelles allemandes qui essayaient coûtent que coûtent de m’apprendre l’allemand, paraît qu’avec l’accent français ça rendait bien, je n’en doute pas ! 🙂
Il y’en a eu aussi d’autres mais ils ne sont pas restés aussi longtemps ou ne m’ont pas intéressés pour que je m’en souvienne. Je suis resté un peux plus d’une semaine dans l’auberge avant de partir en trip et j’ai pu découvrir Hobart, qui est bien plus calme que les autres villes d’Australie, et surtout il faisait super froid la nuit tombée mais ici le jour se couchait à 21h (ça me changeait des 18h30 du Queensland), puis on va aussi éviter de parler des 4 saisons dans la journée, en effet voir le soleil le matin, la pluie à midi, le soleil revenir, le ciel gris s’afficher, la pluie retomber et finir la journée sur un soleil d’enfer c’est assez spécial les premier jours mais aujourd’hui je m’y suis fait (non maintenant il fait super beau :)) ! Et oui, nous sommes tout simplement dans les quarantièmes rugissant, là ou le vent est maître.
Vous commencez à vous y habituez mais pas de photo d’Hobart pour l’instant, à part le jardin botanique qui n’est pas super, l’inspiration ne m’est pas venue, mais j’y retournerais pour retourner en Australie et j’ai deux, trois potes à voir là bas.
 
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Après ce petit temps à Hobart j’avais décidé de partir sur l’Overland Track, seul et sans réel équipement (celui qui me cite le film « Into the Wild » je le tue :D), je suis donc partit sur Launceston, là bas j’ai connu un autre français super sympa, évidemment une bonne renconre se fait avec des bières au bord d’une rivière et se finit par un bon repas commun à l’auberge (si je me souvient bien un steak et des patates sautées) !
Et le lendemain j’ai repris le bus pour Craddle Mountain en passant par Devonport. Je suis arrivé sur le début de la marche aux environs de 14H (tant de tout enregistrer aux rangers du coin), j’était déjà stupéfait pas la beauté sauvage de l’endroit et je suis partit avec un sac surchargé afin de monter le célébre Craddle Mountain, c’était beau comme vous pouvez le voir sur les photos, et surtout c’est un endroit ou la nature domine, on le sent très vite.
 
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Arrivé en haut, j’ai découvert la neige, j’était partit en Australie pour voir une terre rouge et je me suis retrouvé avec des pieds trempés par la neige ! J’ai finit la première étape et suis arrivé à la première hutte vers 22H, j’ai donc terminé la marche, seul dans la nuit avec comme seuls amis des bruits de toutes sortes (« oh ! un oiseau, non un wallabies, un wombat ? ah non, merde c’etait un crapaud »).
La hutte était remplie, mais il y avais un chauffage (il fait jusqu’à -5 la nuit sur le track). Je suis repartit le lendemain vers la prochaine hutte, plus petite marche est toujours aussi joli, là j’ai décidé de rester un jour de plus dans cette hutte car la pluie tombait, et je n’avais rien d’imperméable (grosse erreur), c’est le lendemain que j’ai vu un rangers qui m’a dit de rebrousser chemin car je n’avais pas les bons vêtements et que la météo annonçait 3 jours de pluie et de neige ! Je suis donc repartit vers la hutte précédente sous une légère pluie et suis repartit le lendemain remonter et surtout « redescendre » cette fois Craddle Mountain, et cette fois-ci j’ai tout eu : pluie, grêle, neige…
J’ai du me débrouiller avec mon sac et j’ai finit le chemin trempé et violet, le rangers avait raison, une hypothermie ça peut aller vite, par chance j’ai pu chopper une navette qui m’a ramené dans l’auberge a coté, toute mes affaires étaient trempés, une bonne douche chaude et une lessive et après j’était repartit comme en 40 !
 
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Après cela je suis retourné à Hobart dans l’auberge, beaucoup de potes étaient partis, Raphael avait même trouvé une chambre dans une maison en collocation avec des Chinois, je n’allais pas tarder à le rejoindre. J’ai fait remarquer au patron que c’était un gros con blasé après qu’il ait mis un coup de pied dans mon sac, et qu’il prenait tout le monde pour des cons , bref, je déconseille rudement le Nannara’s Backpackers. Je me suis donc fait héberger par Raphael et ses colloc’ chinois (dont le chef était malaysien), en fait je me suis retrouvé sans beaucoup d’argent très rapidement, et j’avais entendu parler d’un job à Coles Bay vers l’est de la Tasmanie, j’ai finis mon temps dans le nouvel appart’ de Chris le pote du Queensland et suis partit droit vers l’est avec beaucoup d’espoir et pas beaucoup d’argent.
 
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Published in: on janvier 27, 2009 at 12:34  Comments (3)  
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Cairns, une aventure dans une ville de backpackers

croco

Après ces aventures rocambolesques rien de mieux que de s’installer dans une ville encore plus chaude, Cairns.

Cette fois-ci j’y suis allé en bus (flemme :D), ce qui m’a pris quelques heures, je suis arrivé en pleine soirée dans la ville prisée des jeunes fêtards ou j’ai dormi dans un backpacker nommé le «Calypso backpacker» (un truc du genre), mais j’ai pas trop aimé (question de feeling je pense :D) et le lendemain je suis donc allé m’installer au YHA Backpacker.

FIN.

Hum, non pas vraiment. En fait j’ai passé un peux plus de 2 semaines à Cairns, c’est évidemment pas la ville la plus intéressante du monde sauf si on aime faire la fête et avoir chaud, moi j’ai adoré mais j’ai pas grand chose à dire, je suis resté tout ce temps avec 3 australiens principalement et un peux d’autres gens de tout les pays, évidemment vu que j’était avec 3 australiens on a pas mal bu et fait la fête…(ça va de paire !)

En fait si vous avez un minimum de pognon, y’a moyen de faire pas mal d’activités comme la barrière de corail, le saut à l’élastique, le saut en parachute, aller se balader dans un centre aborigène (je déteste ça, la brochure est identique à celle d’un zoo), bref, tout ce que vous avez envie !

Mais ça reste cher et pour l’instant je visais beaucoup plus à aller sur Perth, d’ailleurs le français que j’ai connu en faisant du stop dans le billet précédent venait de s’y installer et de se mettre en collocation, il ne lui manquais plus que du boulot.

Cairns est une bonne ville pour finir la côte-est, elle est toute petite (plus petite que ce à quoi on s’attend en arrivant), c’est une ville de filles déchaînés (oui un jour je vous parlerais de ces filles british, principalement des australiennes, ce sont vraiment des surexcitées alcoolisées), de fêtes et donc de beaucoup de backpackers qui ne viennent en Oz que pour rester sur la côte-est et faire la fête sans arrêt, mais c’est aussi ça l’australie, un jeune pays.

Un de mes potes australien m’a dit «l’Australie n’est pas vraiment un pays, c’est une nation mais pas un pays, moi je veux venir m’installer en Angleterre, en Europe !», l’Australie est loin de tout, il n’a jamais quitté l’Australie une seule fois, lui qui à l’habitude d’être relax avec son coté dragueur très lourd (c’est un peux le vieu dragueur d’American Pie) et qui a quitté l’état de Victoria (région de Melbourne, car il faisait trop froid) pour venir au soleil, il va se faire très mal en arrivant dans le stress européen. En fait je crois que la principale raison de sa prochaine venue c’est qu’il adore tout simplement les anglaises 😀

C’est le seul véritable australien que j’ai pu voir qui avait un réel problème d’identité avec son pays, pardon, sa nation comme il me l’a répété plusieurs fois.

…(l’alcool est à prendre en compte, important de le rappeler :D)…

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Bon à part boire de la bière, de la vodka, du rhum de Bundaberg, du goon (célèbre appellation pour le vin à partir de 10,50$ les 4L :D) et discuter de sujets très intéressant j’ai fait quoi d’autre ?

Bah, un jour je suis partir à la pêche avec un de mes potes australiens, mais finalement on a passé l’aprés-midi chez un de ses amis, un mec qui était sortit de prison depuis 1 ans pour je ne sais quelle connerie, c’est vrai qu’a le regarder il avais un peux une tête de taulard à la Prison Break, mais quand je lui ai demandé si les prisons australiennes n’étaient pas trop dangereuses il m’a avoué que ça l’était pour un petit blanc (il était dans une prison avec une grosse majorité d’aborigènes), mais pas pour lui car il avais un certain copain en prison, un mec intouchable et en effet j’ai vu sa photo, le mec c’est vraiment un molosse, même Lincoln (Prison Break) ne ferais pas son malin avec ce gars, imaginez le mec, un black de bien 2m10 et d’une largeur tout aussi identique (presque je vous jure ! :D) avec des bras similaires à deux marteaux piqueurs, en débardeur et short sur la photo (et un bonnet de rappeur, sous une chaleur étouffante), impressionnant, après avoir vu le yeti, nous n’avons pas tardé, pas envie de le croiser sur la route. Les prisons australiennes ont le même système que les prisons américaines, ça ne rigole pas du tout !

A la fin son copain me dit «Hey frenchy, repasse quand tu veux !», j’y songerais, non d’ailleurs j’ai déjà oublié le nom du bled ou il habitait 😀

C’était intéressant, pas de voir un taulard mais plutôt d’avoir un point du vue des prisons australiennes et de voir des photos, croyez-moi, mieux vaut ne pas tomber dans les griffes de la justice ici (pas envie de me retrouver avec mon accent français et mon anglais pourris dans une cellule avec des mecs de ce genre ! :D).

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Nous devions aller pêcher le barramundi, au lieu de cela nous avions vu Barracudda en photo et n’avions plus le temps d’aller pêcher dans la rivière infestée de crocodiles (pour le petit coté aventure c’est toujours plus agréable !), nous avons donc décidé de pêchers sur le port, à la crevette, mais ça n’a rien donné, dommage (suite à cela pour impressionner tout le monde nous sommes allé au supermarché pour voir si nous ne pouvions pas acheter de beaux poissons frais mais ils n’avaient que des filets de poissons, dommage une nouvelle fois), je lui ai expliqué ce que voulais dire «rentrer bredouille», il n’a rien compris et nous sommes rentrés pour boire du goon (nous avons aussi passé le début de soirée dans l’appart d’un copain) et finir ma dernière soirée à Cairns ou j’ai dit aurevoir à tout le monde, j’avais réservé mes billets d’avion pour Melbourne, car mon pote allemand, Marcus, voulait qu’on partent ensemble pour Perth en van, super road trip de prévu !

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Il comptait me rejoindre d’ici 1 mois (il bossais à Byron Bay), j’avais donc l’intention de passer en Tasmanie pour patienter tout ce temps !

J’ai loupé mon avion de 10mn, mais il y’en avais un autre 30 minutes plus tard, je l’ai donc changé (50$ de frais, je leur avais bien dit que ce n’était pas raisonnable de boire avant de partir, c’est pas ma faute à moi :D) et me suis envolé pour Melbourne ou la grisaille victorienne m’attendait.

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dsc_1037Christmas Tree ? 😀

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Pas beaucoup de photos cette fois, mais je me rattraperais pour le prochain billet en Tasmanie, ou je vais rester un long moment pour bosser !

Published in: on décembre 13, 2008 at 6:58  Comments (3)  

Townsville, mais avant Proserpine et ensuite Magnetic Island !

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Du chemin depuis Magnetic Island, j’en ai fait, et je suis aujourd’hui en Tasmanie (ou Tassie pour les  intimes), mais je vais déjà illustrer les aventures précédentes en continuant aujourd’hui par Townsville, la ville ou je me suis dirigé après avoir quitté Mackay à 400km.

 

J’y suis allé en faisant du stop, il m’a suffit de deux après midi au soleil, j’ai passé une nuit dans un village paumé du nom de « Proserpine » à mi-chemin vers mon objectif. J’ai là bas passé une nuit horrible dans un vieux pub crasseux blindé à rabbort de vieux alcooliques style «PMU» en France et avec une climatisation qui faisait un bruit de machine à laver (vous savez, celles des années 70) toute la nuit, mais tout s’est bien fini, je ne me suis pas fait séquestrer !

Et ce fut enrichissant 😀

 

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 La route ou je faisais du stop le premier jour.

 

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Le lendemain il me restait encore 200km à parcourir, je suis donc allé tranquillement à la sortie du village aux environs de 12h, une petite heure d’attente sous le soleil à injurier les voitures qui ne s’arrêtaient pas (mais ce n’étaient que des voitures, c’était pas  si méchant :D) et enfin à quelques mètres de moi (bon peut etre 50m en fait) je me suis aperçu qu’une voiture s’était arrêtée sur le bord de la route spécialement pour mon illustre personne, je cours vers la bagnole et je fais la découverte de deux backpackers, une allemande qui conduisais et un français qui avait trouvé une annonce dans une auberge d’Airlie Beach pour une proposition de lift (autrement dit un échange de frais pour aller dans une direction paticulière en voiture ou tout autre moyen de locomotion mieux que du stop), c’est là qu’il a connu cette fameuse conductrice et étaient partis dans la même direction que moi le lendemain.

 

Dans la caisse c’était sympa, nous avons écouté du Noir Desir ou autres musiques biens françaises, sur la route nous avons même croisé une mangue géante, une particularité australienne qu’ils s’efforcent de préserver, en effet partout dans le pays vous pourrez retrouver des statues géantes de leurs choses adorées, comme le grand Pingouin, la grande banane, la grosse écrevisse ou toutes autres joyeusetés tellement intéressante mais qui font le bonheur des touristes (bon plus des touristes australiens en fait).

 

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Après avoir pris une petite photo obligatoire, nous avons continué cette longue route jalonnée seulement par de vieux eucalyptus tout rabougris et un paysage très sec, le bush australien quoi (ou le premier sujet de discution intéressant devient la bière fraîche :D).

 

Après cette longue période de solitude (pas vraiment mais c’est toujours plus intéressant de le décrire comme tel) nous sommes arrivés à Townsville, je me souviens de ce que m’avais dit Wazza : «Townsville, mais tu vas foutre quoi dans cette ville de soldats, ce sont tous des tueurs !», bah je n’en ai pas tellement vu que ça des soldats, j’en ai vu beaucoup plus sur la route quand je faisais du stop et à vrai dire j’en avais carrément rien à foutre.

Townsville n’est pas la ville la plus intéressante qu’il soit mais nous nous sommes posés dans un backpacker (avec le français et l’allemande) à passer 2-3 jours à glandouiller, j’ai visité l’aquarium (l’aquarium avec la plus grande variété de coraux au monde) et le musée d’histoires-naturelles, bien plus intéressant que l’aquarium qui finalement n’était pas très grand, le musée lui vaut le coup avec une belle petite réplique du Pandora (un peux style enfantin quoi mais toujours sympa) et d’autres histoires sur la vie en mer, des animaux et insectes australiens, de la vie dans les tropiques et pour finir un petit coin marrant avec des inventions simples, connues mais efficaces (pour moins de 10 ans…) !

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Big Spider ! 😀

 

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Nemo ! 

 

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Ce jour là, le français est partit en direction de Magnetic Island, qui est en fait le point le plus intéressant de Townsville puisqu’il se situe juste à 30 minutes en ferry. Moi j’ai préféré attendre car je devais racheter une nouvelle tente et d’autres babioles pas très indispensables.

Quelques jours après je me suis moi aussi retrouvé sur le ferry en plein Pacifique tout en dégustant une bière sous un soleil radieux, belle la vie, en me dirigeant vers Magnetic Island, en arrivant j’ai pris le taxi (comme un con, j’aurais pu prendre le bus pour pas cher) pour aller sur Bungallow Bay ou m’attendait une jolie auberge avec bar, piscine, chalets…Bref, pas mal du tout comme backpacker (m’étonne pas de la pub qu’on trouve pour eux un peux partout dans le Queensland), sans vous parler du ZOO (que je n’ai pas fait, pas trop envie de faire le touriste avec un koala dans mes bras pour la photo ou tout le monde passe à la suite avec un sourire forcé), du restaurant, la totale !

 

…(bon j’exagère un peux mais c’était assez chouette comme endroit)…

 

J’ai revu deux français que j’avais vu à Townsville et nous avons loué une voiture le lendemain pour faire un tour de l’île, de biens jolies plages et paysages, mais pas vu un seul koala dans la nature malgré que l’île est assez réputée pour ces petits flemmards qui dorment et se nourrissent dans les eucalyptus. Dommage, j’en verrais bien plus tard sans être contraint à payer pour les voir dans un zoo, et puis l’île est tellement relaxante que j’y suis resté 1 semaine, j’ai même envisagé de bosser là bas pour le restaurant de l’auberge mais j’ai craqué et suis repartit vers Townsville ou j’avais un message du premier français que j’avais rencontré en stop, il était à Cairns, ma prochaine direction.

 

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Petit coucher de soleil 🙂

 

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Un bout de Magnetic Island vu du ferry.

 

Bonne petite période entre deux très bonnes périodes 😀 (précédemment Platypus Bush Camp dans le parc national et prochainement Cairns ou je me suis super bien éclaté !).

Published in: on décembre 1, 2008 at 6:31  Comments (5)  

Mackay, non…Eungella National Park ! Platypus Bush Camp

Après avoir quitté Nimbin, j’ai passé une nuit à Brisbane ou j’ai passé la soirée avec l’israelienne et Timor, l’allemand, qui venais juste de s’acheter un van à Sydney (merci eBay), le lendemain nous sommes partis tous les trois en van jusqu’à Brisbane ou j’ai pris mon bus pour Mackay, à 2000 kilomètres au nord, Après 20 heures de bus me voilà arrivé à Mackay, une ville morte à l’ambiance très endormie.

 

Timor, tout content dans son nouveau van !

Oui mais dans ce cas pourquoi avoir choisit cette ville ?

 

A Nimbin j’ai trouvé un prospectus sur une « auberge » plutôt sympa, en pleine forêt tropicale et tout juste à 2 kilomètres de Eungella National Park (mon premier parc !), j’ai donc foncé vers cet endroit. Je suis arrivé à Mackay à 7h30 du matin, et là une longue attente à commencé, j’ai appelé le backpackers à 10h, car il est à 70 kilomètres de la ville, juste à coté de Finch Hatton (bled paumé dans la campagne, la seule occupation de la ville ce sont les cannes à sucre et le pub), le mec de la réception (en fait, Damian, on y viendra plus tard) m’annonce qu’il viendra me chercher à 16h…Vous imaginez ma frustration à ce moment là, au programme j’ai fait quelques achats (une tente et quelques babioles) et j’ai patienté pendant toute cette journée à ne plus savoir quoi faire, et là à 17h (1h de retard), une voiture s’est arrêté et j’ai rencontré Damian, un australien d’une quarantaine d’années travaillant à Platypus Bush Camp (Platypus = Ornythorinque) afin d’être hébergé et manger gratuitement, autrement dit du WWOOFING. En route nous nous sommes arrêté au Bottle Shop pour acheter de la bière, histoire de comprendre l’ambiance australienne je pense, et nous sommes partit en direction du camp, je me suis rapidement aperçu que j’allais devoir monter ma tente dans la nuit…Mais en arrivant je me suis rendu compte que la nuit dans une forêt tropicale il faisait vraiment noir, j’ai monté ma tente aussi bien que je pouvais (ça ressemblais à un vulgaire « machin » <- oui, il n’y a pas de mot pour qualifier la chose :D) et j’ai rencontré des bebettes pas très accueillantes, les crickets !

En France c’est sympa, ici c’est tout noir, ça doit bien faire 6cm (sans compter les antennes qui doivent en faire 5…), bref sacrée nuit dans une tente à moitié monté !

Le lendemain j’ai rencontré Wazza (Warren de son vrai prénom), un homme de 58 ans faisant un peux plus vieux que son âge à cause de sa grosse barbe, un vrai « bushman » à l’état pur qui ne comprenais rien de l’anglais que j’avais appris…Vraiment pas une mince affaire et je l’ai surtout rencontré dans de drôles de circonstances, je m’apprétais à me servir de la cuisine quand il a commencé à gueuler des choses incompréhensibles, en gros la cuisine n’est pas pour les campeurs mais pour les gens qui dorment dans les cabanes…J’essaie de lui expliquer que ce n’est pas possible, je n’ai pas de matériel pour cuisiner, je voyage à pied, mais il ne veut rien comprendre, je m’engueule avec lui et je me tire voir Damian pour lui demander si je peux me servir de son gaz, il accepte volontiers, m’offre une coupe de thé et ensuite je pars pour le parc national à 2 kilomètres, le chemin est long sous un soleil d’acier mais jolie petite ballade et surtout une grande récompense m’attend : la découverte de Eungella National Park !

 

Certainement pas le plus beau d’entre tous mais magnifique pour les yeux de tout les spectateurs comme moi, beaucoup d’aussies et de néo-zélandais, je m’avance dans cette forêt comme je n’en avais jamais vu auparavant, m’imagine refaire une scène d’Indiana Jones et arrive vers un croisement, un chemin vers Araluen Cascades et un autre chemin vers Wheel of Fire, bloqué à cause des récents feux qui ont endommagés pas mal de chemins dans le parc national. Je suis une personne sage et je décide d’aller seulement à Araluen Cascades pour voir, comme son nom l’indique, une cascade d’une jolie allure et surtout, j’avais la chance d’y être en fin d’après midi et, donc, sans touristes !

Araluen Cascade

Je repars tranquillement en, croisant quelques personnes et rentre pour le backpackers, je décide de tenir compagnie à Damian (pour cuire mes noodles !) et je revois Wazza, qui s’excuse mais qui me propose de bosser pour lui, en échange je serais, moi aussi, hébergé gratuitement, je pourrais me servir de la cuisine et j’aurais la nourriture gratuite, j’accepte !

 

Entre temps je recontre aussi un français d’une quarantaine d’années qui vit ici avec son fils, il est arrivé en Australie il y’a 17 ans, il a monté un restaurant et a gagné beaucoup d’argent, mais à tout perdu suite à un divorce (dangereuses les australiennes !).

La voiture du français, vous connaissez son prénom maintenant 🙂

Et je commence mon boulot, au programme : vaisselle, nettoyage des toilettes, des douches, ramasser les feuilles par terre (dans une forêt tropicale c’est pas si simple) et aider pour certaines tâches manuelles (comme préparer un pont pour relier deux cabanes).

 

J’ai passé deux semaines avec des australiens, sans voir beaucoup de touristes, sans électricité et à boire l’eau de la rivière (qui est très bonne cela dit).

C’est encore un endroit unique en Oz, ou j’ai vu beaucoup d’animaux (des pythons, de gros lézards, de gros crapauds, beaucoup d’oiseaux…) mais pas un seul ornythorinque (trop difficile à voir) !

 

Ce python, nous l’avons relaché, il trainais prés des oiseaux, Wazza l’a choppé avec une canne a pêche ! (methode de bushman)

J’ai aimé Platypus Bush Camp, j’y ai encore appris beaucoup et je suis super content d’avoir pus rencontrer de véritables australiens.

 

J’ai fait une promesse à Wazza, je repasserais le voir pour parler, non pas anglais mais australien avec lui.

 

J’ai beaucoup de choses à raconter sur cet endroit magnifique mais ce serais trop long à décrire, la vie australienne est parfois surprenante et j’y reviendrais peut être plus tard.

 

Cheerse mates !

Rock’n Roll ! 😉

 

Goanna mort sur le bord de la route

kookaburra !

Wazza, l’image est flouttée, mais je la garde, bon souvenir.

La première fois que j’ai vu cette chose je me suis arrêté 3 minutes mais en fait ce n’est qu’une vulgaire statue 🙂

PS : Je rajouterais des photos demain sur le billet.

PPS : Un peux de retard, je suis a Cairns et j’attend de trouver un cybercafe potable, la c’est leeent.

Published in: on octobre 23, 2008 at 12:16  Comments (5)